Le schéma classique aujourd’hui, dans le cadre d’un voyage sans agence organisée, consiste à aller à l’hôtel, de préférence en réservant sur Booking ou Hotel.com, je suppose qu’il y en a d’autres, et des meilleurs.

Ils proposent aussi des dortoirs genre auberge de jeunesse, qui sont la meilleure solution pour économiser.

Vous pouvez aussi vous rendre en arrivant en ville aux adresses conseillées par le livre guide, mais d’une part, vous pouvez déjà l’avoir réservé par internet ou téléphone, ce qui facilite les choses, et ensuite, il peut être complet. Il arrive qu’un festival, une exposition, engorge tout l’hébergement de la ville, et vous pose problème. La solution d’aller dans la ville à côté est coûteuse en argent et en temps car il faut se déplacer.

Il est souvent intéressant de louer un appartement, toujours sur les sites hôteliers. A mon âge avancé, c’est ma solution préférée : je peux manger ce que je veux au petit déjeuner, et pour le reste, m’adapter au pays. Et pas d’obligation d’aller au restaurant tous les jours. Pas d’obligation de gérer les relations avec les gens de l’hôtel, et les horaires, entre autres ceux qui font le ménage, de prendre des précautions contre les vols….

Solution économique, mais des inconvénients également. En effet, il faut rester au moins quatre ou cinq jours. Car ça prend du temps de repérer les magasins d’alimentation alentour, aller faire les courses. Parfois, ils sont fermés le jour de votre arrivée.

Contrairement à l’hôtel où il y a une réception permanente, il faut prendre rendez-vous pour récupérer les clés, et souvent les employés des agences ou les propriétaires particuliers préfèrent que vous les rencontriez avant 18 ou 19 heures. Prévoir les horaires d’arrivée de transports en conséquence.

Une solution intéressante, également, dans les pays avec une grande façade maritime, au Maghreb, ou en Egypte par exemple, c’est de payer un séjour balnéaire « All Inclusive », pas cher. A une époque, en Tunisie, vous aviez même droit à des soins de thalassothérapie, souvent très rudimentaires. J’ignore si ça existe encore.

En tout cas, c’était une spécialité de « LastMinute.com » qui a été un site très intéressant, et est passé d’un site qui vendait des voyages encore sur le marché à la dernière minute chez  une agence de voyage où des Tours Operators calculent des voyages à tous petits prix. Petit à petit, c’est devenu moins intéressant que ça a été. Mais j’ai utilisé souvent leurs services, et ça a toujours été parfait, du point de vue rapport qualité-prix.

Outre que l’hôtel vous y propose des excursions diverses, à de bons prix, vous avez aussi la possibilité de prendre un taxi, les prix sont très bas, et de vous rendre où vous voulez… Vous aurez l’occasion de discuter avec le chauffeur, qui a souvent un bon niveau d’études et parle facilement le français ou l’anglais. Il pourra vous donner de bons tuyaux, vous raconter sa vie, ce qui se passe dans son pays, et comment il vit.

Plus prosaïquement, vous pouvez aussi lui demander de revenir vous chercher.

Souvent, vous pouvez aussi prendre des cars où toute la culture du pays s’étale sur les sièges.

D’une manière générale, évitez de vous borner aux personnes pour qui vous pouvez être une manne financière. Il arrive assez souvent qu’ils soient faux, menteurs, arnaqueurs, alors que si vous passez la barrière de ces personnes, aussitôt les gens sont serviables, agréables et vous voyez vraiment les comportements.

J’ai fait une croisière sur le Nil en 2012. Et j’ai été frappée par le nombre de personnes qui gravitaient autour de ces croisières, avides d’argent et prêts à tout. Mentir, voler, c’était très répandu. Et ils déployaient des trésors d’imagination pour voler les touristes, c’était extraordinaire. Quand tu les pinçais (et j’ai une grande expérience pour déceler les fraudes, c’est mon métier), ils faisaient grise mine et voulaient serrer ma main, l’air de dire « Bon ! Tu n’es pas tombée dans mon piège, je te respecte, restons-en là ! » Mmmmhhh !

Je raconte une de ces arnaques égyptiennes dans le chapitre dédié.

Or, en dépassant cette muraille de vendeurs, aussitôt que j’accédais à la vraie vie égyptienne, j’ai été frappée de voir à quel point les Egyptiens pouvaient être serviables, généreux et jamais ne voulaient d’argent.